Les lithoglyphes de Michel Thamin s'exondent des fiches rocheuses, comme d'énigmatiques mausolées. Ses "boîtes de pierre" sont de troublants avatars des cairns, dont leur disposition en chambre funéraire établit une mise en abyme du monde. Ses oeuvres gémellaires, qui préfigurent un univers féminin et cos , semblent émerger d'un reg froissé par des nuances siliceuses? Elles s"épousent conjuguant ainsi Eros et Thanatos, le ventre maternel faisant écho à la chambre mortuaire. Elles perpetuent alors l'union sacrée de la vie et de la mort, tout en invitant la main du visiteur à profaner cet appareil secret. En ouvrant ces "boites de pierre", le public peut y lire des symboles qui ont comme ricoché sur l'onde du temps.Alain Le Beuze
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